Selon Pascal, les entreprises doivent apprendre à aligner leur stratégie de contenu avec le reste de l’activité de l’entreprise : « Trop d’entreprises, même les plus éthiques, se comportent comme des bandits de grand chemin digitaux et sont des agents de confusion ». Il faut développer une éthique de la conception et de la distribution des contenus. Le slow content est composé de contenus responsables avec les qualités suivantes : authenticité, véracité, éthique, pérennité, durabilité, qualité, profondeur, innovation créative, utilité, actionnabilité, respect de l’audience. L’enjeu est de faire adhérer le public (Vs l’engager), de l’enchanter avec un contenu magnétique (Vs interchangeable) et de lui laisser une empreinte.
Il montre que le slow content s’applique aussi bien au hero, qu’au Help ou au Hub content et évoque notamment les exemples de KLM, Louis Vuitton, Nike, Red Bull, Pantone, Patagonia.
Pour développer des contenus qui rayonnent, il préconise un positionnement éditorial ambitieux, une approche de créa-novation systémique et un plan événementiel.
Titre de sa conférence : Le slow content : pour un nouvel équilibre dans les stratégies de contenu
Voici la vidéo que je vous recommande vivement :
- Le slow content c’est quoi ? Quels sont les bénéfices ?
- L’engagement et l’empreinte
- La conversion et l’évangélisation
- La marque interchangeable et la marque magnétique
- Caractéristiques du slow content comme contenu/expérience
- Conditions managériales du slow content
- La problématique de la mesure et des bénéfices non mesurables
- Les limites du fast content
- Pourquoi les outils d’optimisation sont-ils des outils de conformation ?
- Pourquoi les directions marketing n’ont pas pu résister au content marketing vs. brand content marketing ?
- Face au confort et à la pression financière et commerciale des outils d’optimisation, nous oublions la singularité conceptuelle et expressive de la marque.
- Pour un rééquilibrage slow et fast content
Les marques doivent ré-enchanter, ne pas être interchangeables (être disruptives, surprenantes, créatives, expérientielles, innovatrices etc…) et elles doivent être rentables. C’est aussi un enjeu organisationnel (le slow content plus profils jaunes/verts, le content marketing de conversion plus rouges/bleus).
Daniel Bô
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