Téléchargement Advertisingreloaded
Dans cet essai stimulant, Vincent Balusseau explore les conditions d'acceptabilité - et donc d'efficacité et de réceptivité - de la publicité dans le nouveau contexte marqué par la crise et la révolution digitale. Il y détaille notamment la triade connexion / conversion / conversation dont l'articulation se révèle particulièrement féconde. Il y explique surtout pourquoi la publicité doit être utile et se poser la question de sa valeur (ajoutée) pour que les marques puissent toucher leurs publics. Pour servir leurs intérêts prives, les marques devront de plus en plus se poser la question de leur rapport à l'intérêt général. En filigrane, l'auteur prend la situation de la publicité comme révélateur d'un l'état du fonctionnement économique moderne. La pub, si souvent accusée d'être le porte drapeau du capitalisme triomphant, pourrait bien être la première concernée par l'esprit de réforme, et donner quelques solutions pour la refonte du système à l'avenir. Vaste programme certainement, mais ce n'est pas le moindre mérite de cet essai que de le suggérer. (commentaire de Matthieu Guével)
Suis ravi d'accueillir sur ce blog les écrits de Vincent Balusseau, que nous avons rencontré au tout début du livre sur le Brand Content et qui nous a fait d'excellentes suggestions.
Je retiens de ce texte très riche l'idée qu'il faut considérer les contenus de marques non pas dans l'absolu mais dans leur association à des contextes et dans leur capacité à résonner auprès de communautés. VB démontre bien que la brand utility sera très différente selon qu'on est sur un parcours d'achat sur des "médias privés" ou dans l'espace public.
Lorsqu'il dit que les marques ont vocation à créer du lien, favoriser le partage, l'expression de soi, on entrevoit un champ d'intervention potentiel très engageant, le développement personnel des individus.
Vincent nous met en garde contre les risques du brand entertainment : tout d'abord, il est difficile de s'improviser entertainer ; ensuite, les territoires des contenus divertissants (sujets troubles, héros médiocres) sont souvent ambigus et éloignés des valeurs, que souhaitent revendiquer les marques. Enfin, la concurrence pour capter l'attention du public à l'époque des contenus gratuits abondants oblige à une surenchère de moyens pour obtenir la visibilité.
Vincent Balusseau croit plus dans l'avenir du brand content, qui informe, éduque ou rend service. Le critère d'évaluation ultime du contenu de marque tiendrait dans sa capacité à enrichir la vie du public et se mesurerait à l'aune de sa valeur d'utilité.
Quelle belle vision que de considérer les agences comme des "Architectes de la valeur travaillant autant pour les publics que pour les marques". Le point de vue de Vincent Balusseau est utopiste mais il a raison de dire que la communication peut tracer la voie d'un nouveau capitalisme moins consumériste, plus durable, plus citoyen, plus sociable, plus généreux.
Il cite quelques exemples exceptionnels dont Guiness, Fiat Eco Drive, Pepsi refresh, Orange Rockcorps.
La diffusion du livre est assurée par Influencia.
Bonsoir,j'aimes que vous publier des etudes a propos de strategies de marketing et communicacation de logo; merci.
Journaliste.Maroc.
Rédigé par : Tarik Moussali | 13 mai 2010 à 21:07
je travaille sur la conversation qu'engendre la marque avec l'internaute garce au communauté et réseaux sociaux... pouvez vous m'aidez je ne trouve pas une échelle de mesure pour la conversation merci d'avance
Rédigé par : Sélima | 03 octobre 2011 à 17:04