L'objectif de la plupart des entreprises est ou devrait être d'apparaître comme numéro un chez Google dans leur domaine de compétence. Pour atteindre cet objectif, il y a biensûr les techniques de référencement (balises, etc). Il faut surtout développer une politique éditoriale et proposer un contenu intéressant et compétitif.
Tous ceux qui ont collaboré avec des agences de référencement se sont retrouvés à écrire des pages de contenu dédiées au référencement. Voici la façon dont cela fonctionne : « Ces pages « contenu » sont spécialement conçues pour le positionnement. Elles possèdent la même charte graphique que votre site et sont intégrées à l’arborescence du site. Elles sont destinées cependant uniquement aux outils de recherche puisque les internautes ne pourront y avoir accès et seront rediriger vers la home du site. Leur contenu optimisé est variable, et, quoique cohérent, destiné uniquement à une ou plusieurs expressions clefs. »
Cela débouche souvent sur des textes abscons ou peu intéressants, dont le but exclusif est de maximiser le référencement naturel. Ces textes doivent répéter avec une certaine fréquence les mots que l’on souhaite s’approprier. Cet exercice de style se fait au détriment de l’intérêt du contenu et ne peut pas être viable à très long terme.
La seule stratégie payante dans la durée est celle d’un contenu pertinent et intéressant, qui corresponde effectivement aux requêtes tapées. Ce contenu doit néanmoins respecter les règles du référencement. Il lui faut ne pas hésiter à répéter les mots qui comptent (éviter les périphrases qui égarent les moteurs), utiliser des titres explicites, prendre en considération les mots employés dans les requêtes des moteurs et tracker la consultation des pages. L’avantage essentiel des contenus de marques à l’aire des moteurs de recherche, c’est qu’on sait à tout moment quelles sont les questions des internautes et quels sont les contenus visités. Il y a donc un triangle vertueux création de contenus – référencement – tracking du contenu consulté, qui encourage chaque entreprise à élaborer un contenu toujours plus intéressant et plus utile.
La société Logwithme, filiale de Makheia, a théorisé une démarche qui semble très juste, qu’ils ont baptisé « content boosting ». Voici l’argumentaire utilisé par cette entreprise :
Cœur des prestations éditoriales de l’agence, la méthode content boosting a pour objet la dynamisation marketing du contenu de votre site Internet, créant attractivité, attachement et fidélité, et mobilisation comportementale
PRESTATIONS
. Amélioration de votre contenu e-marketing, en package ou en prestation récurrente
MOYENS ET METHODE
. Benchmark éditorial
. Validation du bouquet thématique marketing
. Matrice et arborescence sémantiques évolutives
- Etablissement des pages d’atterrissage
- Travail des mots clés en bottom-up
. Optimisation des contenus page par page
. Programmation eMarketing :
- Mise en place de Newsletters thématiques - Buzz, ect...
- Programmation éditoriale
. Web 2.0 :
- Systématisation des fonctionnalités de vos contenus
- Modération des espaces collaboratifs et/ou contributifs
- Programmation d’événements par rapport à votre actualité
Le contenu en référencement payant
Imaginez que vous envisagiez d'installer un double vitrage. Lorsque vous tapez "double vitrage" sur Google, vous tombez exclusivement sur des propositions de devis gratuits. Aucun prestataire n'a pris le soin de produire un guide pédagogique sur l'utilisation du double vitrage dans différents contextes. Ce serait pourtant un moyen de se différencier y compris dans les liens sponsorisés en offrant un contenu explicatif avant de brandir son offre commerciale. La production de contenus par les marques devient une nécessité pour exister sur le web.
De la même manière, plusieurs entreprises peuvent entrer en concurrence sur un même contenu. Sur le thème du double vitrage, un artisan de quartier, un installateur, EDF et Castorama ont a priori autant de légitimité à offrir un contenu sur ce thème, et entrer en relation avec l'internaute. La production de contenus de qualité par les marques devient alors une nécessité pour exister sur le web.
Bien sûr l'avenir appartient au contenu, les marques sont dans une première phase qui consiste à prendre des positions en terme de référencement. Ensuite viendra l'ère de l'enrichissement de contenu, c’est ce qui fait et fera la différence entre tous les acteurs du web. Le brand content, un réel liens entre les marques et le consommateur...
Rédigé par : Sébastien C. | 10 novembre 2008 à 20:29
Il y a effectivement une bataille pour occuper les meilleures positions sur les mots clés importants. J'encourage les marques, qui mènent cette bataille, à viser d'emblée un contenu intéressant avec une forte pérennité car les contenus les plus repris et les plus consultés gagneront dans la durée. A titre d'exercice, il est amusant de suivre l'appropriation du mot Brand Content qui a véritablement émergé en France en 2006.
Rédigé par : Daniel Bô | 11 novembre 2008 à 07:07