Ce site multilingue (11 langues) est destiné à présenter la gamme de bijoux LOVE. Pour cela, et à l’occasion du Love Day du …, Cartier a fait appel au cinéaste Olivier Dahan pour réaliser une série de 12 films dédiés à l'amour avec une approche très esthétique, en noir et blanc parfois colorisé (surtout pour mettre en valeur les bijoux). Cette production est exclusivement réservée à Internet, pour le site www.love.cartier.com.
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Télécharger le cas Cartier Love.aaaa
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L’image de Cartier, celle du luxe à la française, est parfaitement retranscrite à travers la tonalité, le graphisme et les films.
- L’univers feutré et sobre du site lui confère une certaine classe qui correspond à l’image que ce fait le public de Cartier. La légèreté du graphisme (de fins traits) participe à cette impression de discrétion et de subtilité propre au luxe.
- Les films s’appuient sur l’image traditionnelle de Paris, ville romantique et magnifique, dans laquelle les personnages évoluent. Le fait de choisir Paris comme décor rappelle l’origine de la marque et renforce son identité.
- La réalisation des films, confiée à Olivier Dahan, n’est pas banale : les lieux de tournage sont soigneusement choisis, ce sont des lieux d’exception. La réalisation sophistiquée correspond aux valeurs que Cartier dégage.
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En mineur, certaines personnes estiment que l’Internet n’est pas le meilleur media de communication pour Cartier et plus généralement pour des articles onéreux qui ne s’adressent qu’à un cercle fermé d’individus :
- Dans l’esprit du public, l’achat de bijoux de luxe ne se fait pas sur Internet mais en boutique. C’est un achat réfléchit qui demande de regarder les vitrines, d’essayer, de se projeter personnellement.
- Les personnes aisées, cible identifiée de Cartier, ne semblent pas être les personnes prêtent à passer du temps à chercher sur Internet des films de leurs marques favorites. Ces films devraient venir aux clients, sur des écrans, en magasin ou dans les lieux qu’ils sont susceptibles de fréquenter.
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En revanche, si le site et son raffinement sont unanimement appréciés, le contenu des films est jugé un peu trop avant-gardiste par rapport à l’image actuelle de Cartier.
Alors que la grande majorité des internautes s’est montrée très enthousiaste pour ce qui concerne la construction du site, son graphisme, sa beauté et son élégance, ils sont plus critiques quant au contenu même des films.
- Le choix des personnages est en en décalage avec l’image traditionnelle de Cartier :
- Le casting est intergénérationnel et met en scène des très jeunes comme des plus âgés. Or Cartier, représentant à la joaillerie de luxe devrait plutôt se concentrer sur les adultes qui sont plus crédibles dans le rôle de clients de la marque.
- Les dialogues ne sont pas en accord avec l’image de la marque : ils sont trop spontanés, trop quotidiens donc trop éloignés de la distinction et du raffinement extrême associés au luxe.
- Les films sont esthétiquement très appréciés, en noir et blanc avec une réalisation travaillée mais les scenarii auraient pu être améliorés :
- Certaines attitudes telles que la dispute ou la tromperie ne correspondent pas à la pureté du luxe plutôt associé aux valeurs de respect et de calme.
- Les histoires sont classiques : elles manquent d’originalité et de recherche. Elles n’apparaissent pas comme rares et précieuses ; au contraire elles banalisent la marque en la ramenant à un scénario connu grand public.
- Les scenarii sont globalement critiqués : ils sont trop terre à terre et ne s’affranchissent pas suffisamment des stéréotypes romantico-parisiens.
. - L’univers créé par Cartier est empreint de luxe, de raffinement, de distinction : le site est beau, élégant, agréable à parcourir. A travers Cartier Love, c’est une expérience du luxe que vit l’internaute.
- Si la forme fait l’unanimité, le fond manque parfois un peu de substance. Les scenarii des films sont jugés un peu « niais » et ne reflètent pas assez l’identité précieuse et élitiste de Cartier. Ces critiques sont à relativiser par le fait que la cible visée est internationale et notamment asiatique.
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Conclusions :
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